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Subversion, fragmentation et mixité – Structures de la mémoire dans C’est maintenant du passé de Marianne Rubinstein
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https://doi.org/10.5070/PG7271011619Abstract
Cette contribution exploite les particularités de l’écriture de Marianne Rubinstein, notamment dans son roman intitulé C’est maintenant du passé (Gallimard, 2009). Mon propos est, d’une part, de présenter les différentes formes du subversif, du fragmenté et du mixte qui font surgir des problèmes liés à l’incomplet, à l’impensé, à la potentialité du sens et de la mémoire, et, d’autre part, d’attirer l’attention sur les modalités des techniques de contrebalance et de structuration. Je m’intéresse plus particulièrement à la subversion de la chronologie accompagnée de la structuration des différents niveaux temporels et des moments de lecture ; à la mixité formelle et générique créant des liens entre les bribes de mémoire et des phénomènes de double appartenance ; aux jeux entre texte et image, ainsi qu’aux phénomènes langagiers et spatiaux qui servent la construction de l’identité par des techniques de vacillement, de suspens et d’intégration. Il s’avère que le fragmentaire, le subversif, le mixte et le double ont non seulement des bienfaits, mais s’imposent comme des nécessités narratives, accompagnées d’une technique de structuration en sourdine, dans un contexte où une narration traditionnelle ne peut être qu’inefficace.
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