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Raiding and Foraging Behavior of Megaponera analis in the Dja Biosphere Reserve of Cameroon

The data associated with this publication are within the manuscript.
Abstract

The Dja Biosphere Reserve in Cameroon is one of several regions in sub-saharan Africa home to the termitophagous ant Megaponera analis. This species has been studied in various regions of Africa but not in Congolese lowland rainforests. We are the first to conduct research on M. analis in this type of habitat. We collected quantitative data and conducted three field experiments in an effort to add information to the current pool of knowledge on these ants. We collected descriptive data to quantify M. analis raiding behavior, which included a mean velocity going out to forage of 2.96 cm/s and a mean velocity returning to nest of 3.40 cm/s. The average distance the ants travelled from ant nest to termite nest was an average of 22.43 m and the total number of ants in a raid averaged 237.2 ants. We then compared these mean values with past studies of Megaponera at forest and savannah ecosystems and found many similarities. Our field experiments were broken down into three hypotheses: (1) M. analis is opportunistic when foraging, (2) the buzzing noise made by the ants when agitated is used as a warning signal, and (3) ants in a raiding column are able to recognize their nestmates from other ants. In the first field experiment to test if M. analis is an opportunistic forager, we performed termite manipulations. We found that the ants took all termites they encountered during a raid excursion but they are species-specific. In the second field experiment, we performed playback experiments on both M. analis and their potential predator, the skink (Trachylepis). Neither the ants or lizards showed significant response to the playbacks so it remains unclear what purpose the buzzing noise serves. In the third field experiment, we tested for nest mate recognition by introducing ants from different colonies to each other. We observed that M. analis was aggressive towards members of foreign colonies. This indicates that they can distinguish between nestmates and non-nestmates.

La réserve de Biosphère du Dja est l’une des nombreuses régions en Afrique subsaharienne où se trouve la fourmi termitophage, Megaponera analis. Cette espèce a été étudiée dans diverses régions d’Afrique mais pas dans la forêt de basse altitude du Bassin du Congo. Nous sommes les premiers à mener une telle étude sur M. analis dans ce milieu. Nous avons recueilli des données quantitatives et avons conduit trois expériences sur le terrain afin d’améliorer les connaissances déjà disponibles sur ces fourmis. Nous avons recueilli les données descriptives pour décrire le comportement M. analis pendant les raids, la vitesse moyenne lors de la sortie du nid était de 2,96 cm/s contre 3,40 cm/s lorsque les fourmis revenaient au nid. La distance moyenne parcourue par les fourmis entre la fourmilière et la termitière était de 22,43 m et le nombre total de fourmis dans un raid était en moyenne égal à 237.2 fourmis. Nous avons ensuite comparé ces valeurs moyennes avec celles des études antérieures sur Megaponera dans des écosystèmes forestiers et savanicoles et avons trouvé de nombreuses similitudes. Nos expériences sur le terrain ont été réparties en trois hypothèses : (1) M. analis est opportuniste pendant le fourragement, (2) le bourdonnement émis par les fourmis lorsqu’elles sont pertubées est un signal d’avertissement, et (3) les fourmis peuvent différencier leurs compagnons de nids des

autres fourmis. Dans la première expérience, nous avons, pendant le raid, proposé des termites aux fourmis et avons noté que les fourmis les ont saisies toutes, mais elles sont spécialistes d’une seule espèce. Dans la deuxième expérience, nous avons rejoué le bruit des fourmis à elles-mêmes d’une part et à leur potentiel prédateur, le scinque (Trachylepsis) d’autre part. Aucun des deux groupes n’a montré une réaction significative ; il reste donc à déterminer à quoi sert ce bourdonnement. Dans la troisième expérience, nous avons testé l’agressivité des fourmis en mettant les fourmis venant de colonies étrangères les unes avec les autres. Nous avons observé que M. analis était agressive envers les membres des colonies étrangères. Cela indique qu’elles peuvent faire la distinction entre leurs compagnons de nid et les autres fourmis.

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